Vision et projection humaniste pour une société plus juste.
Garanti d'un Fond d' Existence Universel
Le F.E.U. (VERSION
COURTE)
Fond d’Existence Universel
Garantie du parcours de vie
J'ai lu avec beaucoup d'attention, les analyses
bien construites, pour certaines d'ailleurs déjà bien affirmées et pour certain
depuis pas mal de temps je suppose issue d'un long processus de maturation.
C'est vrai que tous les dispositifs sociaux
actuellement en place et cela pour les meilleurs (dans plusieurs pays), pour
faire face aux besoins de bases de tout un chacun provoquent des situations
compliquées en termes macroéconomiques, microéconomiques, comportementales,
existentielles.
En synthétisant les premiers constats, certaines
observations me paraissent importantes pour la suite du débat, pour ma part.
Elles rejoignent d'ailleurs beaucoup d'essais d'imminents économistes qui
depuis des dizaines d'années ont introduit cette idée (BOURGUIGNON et CHIAPPORI
1998 LANDAIS, PIKETTY, SAEZ 2011), déjà suggérés il y a bien longtemps.
La notion de revenu d'existence universel (expression certainement à
revoir) porte en soi l'objectif légitime de justice social (
"Théorie de la justice JOHN RAWLS" 1921-2002) , plus encore de
satisfaction des besoins communs et légitimes (Maslow, Pavlov, humanistes,
utopistes (Thomas Moore). Les différents contrats dits "social"
abordent ces sujets dont la finalité commune est la liberté des hommes.
D’autres économistes comme Charles Fournier, Jean Baptiste Godin de
façon pratique en ont fait une expérimentation sociale en leur temps.
Ce qui me donne à penser que nous ne pouvons
rester dans un cadre purement économique, comme j'ai pu l'exprimer dans mon
intervention d'introduction et de soutien à cette initiative, d'autant
que si le raisonnement ne se base que sur un système qui aurait une logique
d'attribution compensatrice, il y a déjà un dysfonctionnement dans les moyens
de se procurer l'essentiel pour garantir notre existence..
Continuer dans cette voie c'est aussi cautionner ce mode de
fonctionnement très mécanique, voire élitiste.
Une égal satisfaction dès le départ ne pouvant être assurée, cause la perversion du système, mais aussi par la condition humaine, qui nécessite d'intégrer une gestion des différences,
La classification des besoins me parait être un moteur de réflexion pour la finalité du projet, la redéfinition de l'activité humaine et non travail de subsistance, doit aller aussi dans ce sens.
Une égal satisfaction dès le départ ne pouvant être assurée, cause la perversion du système, mais aussi par la condition humaine, qui nécessite d'intégrer une gestion des différences,
La classification des besoins me parait être un moteur de réflexion pour la finalité du projet, la redéfinition de l'activité humaine et non travail de subsistance, doit aller aussi dans ce sens.
L'expertise acquise par le sujet lié à l'habitat, qui d'ailleurs doit
être considéré comme un élément majeur du bien vivre, me confirme ces points
d'approche.
Un besoin engendre d'autres besoins, en fonction du système même, construit, subit, dans lequel s'exprime celui-ci ou qui l'initie.
Un besoin engendre d'autres besoins, en fonction du système même, construit, subit, dans lequel s'exprime celui-ci ou qui l'initie.
Je m'explique par un exemple:
l'habitat basé sur un modèle utilisant les énergies fossiles n'est pas le même que celui d'un habitat à énergie positive, dont la mission architecturale sera complétement différente dans les deux cas, avec beaucoup de conséquences, puisque divergente.
l'habitat basé sur un modèle utilisant les énergies fossiles n'est pas le même que celui d'un habitat à énergie positive, dont la mission architecturale sera complétement différente dans les deux cas, avec beaucoup de conséquences, puisque divergente.
L'une servant des intérêts particuliers au
final, l'autre ayant pour but la libération des contraintes liées à l'énergie,
ce besoin que génère l'habitat, (objectif chaud ou froid).
C'est pourquoi je préfère raisonner en termes d'une garantie d'un
"Fond d' Existence Universelle" (FEU). D'y associer tous les moyens
pour parvenir à maintenir cet équilibre, les besoins devant être
clairement identifiés, intangibles, irréductibles.
La fédération FALC même ce travail de commission sur ce sujet étroitement lié avec les besoins d’un parcours de vie réussi depuis cinq année déjà.
La fédération FALC même ce travail de commission sur ce sujet étroitement lié avec les besoins d’un parcours de vie réussi depuis cinq année déjà.
Comme certain l'on déjà fait remarquer, c'est un changement de
disposition d'esprit, dans la façon d'aborder toutes les activités
humaines qui est indispensable.
Jusqu'à présent, elles étaient surtout envisagées comme un moyen inévitable et le seul pour s'assurer les ressources indispensables à notre existence.
Jusqu'à présent, elles étaient surtout envisagées comme un moyen inévitable et le seul pour s'assurer les ressources indispensables à notre existence.
Effectivement, la garantie de ce " Fond d' Existence
Universel" (FEU), étant là l'approche d’un besoin d'activité rémunérée s'en trouve
radicalement changée.
La culture et notre rapport au travail n'aurait plus de sens que dans l'appétence à être utile ou dans l'expression de notre créativité, de la recherche ou un but à atteindre.
La culture et notre rapport au travail n'aurait plus de sens que dans l'appétence à être utile ou dans l'expression de notre créativité, de la recherche ou un but à atteindre.
C'est ce qui s'exprime déjà par de nombreuses
activités visibles, certaines philanthropiques, d'autres non conventionnelles
mais transformées en bien marchands comme l’art.
L'essence même de la nature humaine se trouvant
là, exalté et des choix économiques résolus.
Je signale au passage que cette façon d'aborder
notre existence est une source d'économies, puisque la gestion est optimum, les
pertes liées aux dysfonctionnements trouvant le contrepied dans le volontariat,
la motivation liée aux objectifs clairement identifiés, compris, intégrés et
surtout communs.
Un autre avantage sera aussi une juste
rémunération d’une activité sous forme budget pour assurer un résultat optimum
et échappera au chantage à l’emploi puisque l’objectif n’est plus alimentaire.
Quelques activités artistiques, scientifiques
aussi échapperont, s’ils ne sont pas soumis à la production à tous prix, à la
médiocrité, à différentes pressions. Plus encore l’expression d’un esprit
apaisé
Le monde de l'entreprise connait bien ces méthodes, qui sont traduites
par l'expression "esprit d'entreprise", sauf que nous imaginons
la motivation de ceux qui l'imprime.
Économies aussi grâce à la simplification administrative d'un système basé sur le « Fond d' Existence Universelle» (FEU).
Économies aussi grâce à la simplification administrative d'un système basé sur le « Fond d' Existence Universelle» (FEU).
Libération par le choix de ses activités,
neutralisation de l'effet frustrant du bénévolat associatif, humanitaire,
créatif culturel ou scientifique, non reconnu.
Ce préambule pose les bases pour les
propositions qui ne devraient pas manquer, puisqu'il s’agit maintenant de faire
face de façon réaliste à la mise en place d'une organisation économique,
une modélisation de type markovienne avec l’identification des obstacles qui ne
manquerons pas de survenir pour atteindre les objectifs.
Bien sûr il faut lutter contre des croyances
millénaires, comme par exemple celles qui ont animés les partisans de
l’esclavage, comparable aux conditions de travail qui alimentent les partisans
de l’emploi alimentaire, tirant quelquefois leur raisonnement dans des visions
religieuses de la vertu par le travail, éloignée d’une véritable spiritualité
de l’activité humaine.
Les ressources qui pourvoient à ce Fond et doivent fonctionner comme une garantie, c’est
bien sûr les Etats qui souscrivent à une charte et deviennent les garants de ce droit inaliénable comme le
décrit fort bien les droits de l’homme et du citoyen.
Reste à en élaborer le mécanisme qui
alimentera ce fond d’Existence, qui part essence sera universel et destiné à
satisfaire tous les besoins indispensables digne d’une vie d’humain pleinement
épanouie.
Les besoins bien évidemment, compte tenu de la
structure fiduciaire du fonctionnement de
notre économie, l’accès à certains biens de consommation sont accessible
avec du papier monnaie, parce que la production de ceux-ci proviennent de
société de droit privé. Leurs valeurs estimées par l’ensemble des
investissement/coûts /charges /marge brute pour le produire.
Nous avons déjà là un élément de ce que pourrait
servir à l’alimentation du Fond d’Existence. C’est-à-dire que quel que soit la
production à valeur ajoutée (primaire, secondaire ou tertiaire), le
montant de l’échange intègrerait la part
qui revient à l’organisme régulateur d’Etat gestionnaire de ce Fond.
L’infrastructure de proximité doit avec
discernement, concourir à rendre prioritaire les besoins fondamentaux, qui
restent d’ailleurs à identifier, à décrire.
Des lois comme la loi SRU, DALO, MOLE, ont encore timidement été dans ce sens. Mais
l’orientation est bonne dans la définition des besoins.
Comme je l’ai fait déjà remarquer la règle
s’applique: un besoin engendre d’autres besoins.
D’où la nécessité de visualiser un schéma conceptuel du « Besoin
Fondamental d’Existence (BFE) »
En termes de survie, l’habitat et l’eau et la
nourriture sont déjà des éléments majeurs. Ils contribuent à la sécurisation
dans une situation donnée, d’extrême urgence.
Appliquer ces principes de bon sens, dans une société organisée
semblent ne pas perdre de son intérêt.
Petite ou
grande communauté, la vie s’articule toujours autour de ces besoins séculaires.
La sécurisation par l’habitat a occupé une place prépondérance durant la longue
histoire de l’humanité (voir ce sujet sur notre site FFALC « la longue
histoire de l’habitat »).
Je classerai donc ces besoins dans un premier
jet de liste les besoins fondamentaux que la Fédération FALC appelle (HENSE) Habitat Eau Nourriture, Santé, Education, bien que la qualité de l’air, vitale, reste aussi une
chose à surveiller sérieusement et prioritairement.
Appliquons la règle énoncée précédemment.
Pour ce qui est de l’habitat le site de la
Fédération FALC à largement développé l’ensemble de ces besoins associés, mais chacun aura compris que le point de
départ ou la vie et où tout se construit,
est souvent l’endroit où l’on
vie. Combien de maison d’artistes,
découvreurs, hommes et femmes célèbres
avons-nous visité. Certaine d’ailleurs plus grande que d’autres
(Versailles °J°).
Bien que ce besoin ne puisse se satisfaire uniquement
par le fiduciaire de façon individuelle, la base doit se réaliser et transiter au moyen de ce
Fond d’Existence et doit donc se prévoir, se gérer, être garanti, protégé.
L’interventionnisme de l’Etat garantissant la collecte et la redistribution du
fond évalué, ses structures gestionnaires de proximité et les collectivités
locales, pourraient jouer un rôle important dans ce schéma en assurant la bonne
répartition de ce Fond d’Existence Universel.
Voilà pour ce qui est du mécanisme systémique.
Cela mérite bien sûr d’approfondir le
fonctionnement dans les différents besoin, en
particulier celui du logement, il doit pouvoir être satisfait au moment
de la demande. Mais le prévisionnel doit servir l’opérationnel, comme une
épargne disponible, cela doit s’appliquer aussi dans le cas de la santé et
l’éducation.
Le paradigme eau et nourriture gérer dans le
quotidien de façon permanente.
Mais en tout état de cause le montant, les
besoins doivent être maîtrisé en amont, sans négociations possibles, ni
transferts.
Ce fonctionnement est Un Fond garanti par
l’État, groupement d’Etats
Les différents droits du citoyen énoncés par
l’ONU (Commissaire aux droits de l’homme, Le droit au logement : Le devoir
de veiller à un logement pour tous, document thématique, CommDH/Issue
paper(2008)1, 25 avril 2008), le Conseil de l’Europe met l’accent sur les
responsabilités des États à subvenir aux besoins de leurs administrés, des
recours existent, prévus pour que le citoyen en cas de défaillance de l’État
agissent pour ses droits.
Peut-être va-t-il falloir revoir aussi
l’organisation des bâtisseurs, le projet de loi
ALUR Cécile Duflot devra intégrer
ce fait, si ce concept de Fond d’Existence ou revenu d’existence mais qui dans
cette dernière appellation, comme je l’ai démontré, n’est que pour la
satisfaction des besoins très immédiat du quotidien, doit se mettre en place.
Un lien doit être fait entre la demande d’un parcours de vie épanouie et le
droit d’y parvenir.
L’analyse de la consommation, l'histoire
monétaire et la démonstration de la complexité des politiques de
stabilisation sont des éléments d’appréciation pour évaluer le montant garanti
de ce Fond d’Existence Universel.
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