FALC

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FORCE d'ACTIONS LIBRES et CITOYENNES

lundi 27 janvier 2014

BIENS COMMUNS ET BESOINS

http://www.federation-falc.org/

Vision et projection humaniste pour une société plus juste.

Garanti d'un Fond  d' Existence Universel





Le F.E.U. (VERSION COURTE)
Fond d’Existence Universel
Garantie du parcours de vie
J'ai lu avec beaucoup d'attention, les analyses bien construites, pour certaines d'ailleurs déjà bien affirmées et pour certain depuis pas mal de temps je suppose issue d'un long processus de maturation.
C'est vrai que tous les dispositifs sociaux actuellement en place et cela pour les meilleurs (dans plusieurs pays), pour faire face aux besoins de bases de tout un chacun provoquent des situations compliquées en termes macroéconomiques, microéconomiques, comportementales, existentielles.
En synthétisant les premiers constats, certaines observations me paraissent importantes pour la suite du débat, pour ma part. Elles rejoignent d'ailleurs beaucoup d'essais d'imminents économistes qui depuis des dizaines d'années ont introduit cette idée (BOURGUIGNON et CHIAPPORI 1998 LANDAIS, PIKETTY, SAEZ  2011), déjà suggérés il y a bien longtemps.
La notion de revenu d'existence universel (expression certainement à revoir) porte en soi l'objectif légitime de justice social (  "Théorie de la justice JOHN RAWLS"  1921-2002) , plus encore de satisfaction des besoins communs et légitimes (Maslow, Pavlov, humanistes, utopistes (Thomas Moore). Les différents contrats dits "social" abordent ces sujets dont la finalité commune est la liberté des hommes.
D’autres économistes comme Charles Fournier, Jean Baptiste Godin de façon pratique en ont fait une expérimentation sociale en leur temps.
Ce qui me donne à penser que nous ne pouvons rester dans un cadre purement économique, comme j'ai pu l'exprimer dans mon intervention d'introduction et de soutien à cette initiative,  d'autant que si le raisonnement ne se base que sur un système qui aurait une logique d'attribution compensatrice, il y a déjà un dysfonctionnement dans les moyens de se procurer l'essentiel pour garantir notre existence..  
Continuer dans cette voie c'est aussi cautionner ce mode de fonctionnement très mécanique, voire élitiste.
Une égal satisfaction dès le départ ne pouvant être assurée, cause la perversion du système, mais aussi par la condition humaine, qui nécessite d'intégrer une gestion des différences,
La classification des besoins me parait être un moteur de réflexion pour la finalité du projet, la redéfinition de l'activité humaine et non travail de subsistance, doit aller aussi dans ce sens.
L'expertise acquise par le sujet lié à l'habitat, qui d'ailleurs doit être considéré comme un élément majeur du bien vivre, me confirme ces points d'approche.
 Un besoin engendre d'autres besoins, en fonction du système même, construit, subit, dans lequel s'exprime celui-ci ou qui l'initie.
Je m'explique par un exemple:
l'habitat basé sur un modèle utilisant les énergies fossiles n'est pas le même que celui d'un habitat à énergie positive, dont la mission architecturale sera complétement différente dans les deux cas, avec beaucoup de conséquences, puisque divergente.

L'une servant des intérêts particuliers au final, l'autre ayant pour but la libération des contraintes liées à l'énergie, ce besoin que génère l'habitat,  (objectif chaud ou froid).
C'est pourquoi je préfère raisonner en termes d'une garantie d'un "Fond d' Existence Universelle" (FEU). D'y associer tous les moyens pour parvenir à maintenir cet équilibre,  les besoins devant être clairement identifiés, intangibles, irréductibles.

La fédération FALC même ce travail de commission sur ce sujet étroitement lié avec les besoins d’un parcours de vie réussi depuis cinq année déjà.
Comme certain l'on déjà fait remarquer, c'est un changement de disposition d'esprit, dans la façon d'aborder  toutes les activités humaines qui est indispensable.
Jusqu'à présent, elles étaient surtout envisagées comme un moyen inévitable et le seul pour s'assurer les ressources indispensables à notre existence.
Effectivement, la garantie de ce " Fond d' Existence Universel" (FEU), étant là l'approche d’un  besoin d'activité rémunérée s'en trouve radicalement changée.
La culture et notre rapport au travail n'aurait plus de sens que dans l'appétence à être utile ou dans l'expression de notre créativité, de la recherche ou un but à atteindre.
C'est ce qui s'exprime déjà par de nombreuses activités visibles, certaines philanthropiques, d'autres non conventionnelles mais transformées en bien marchands comme l’art.
L'essence même de la nature humaine se trouvant là, exalté et des choix économiques résolus.
Je signale au passage que cette façon d'aborder notre existence est une source d'économies, puisque la gestion est optimum, les pertes liées aux dysfonctionnements trouvant le contrepied dans le volontariat, la motivation liée aux objectifs clairement identifiés, compris, intégrés et surtout communs.
Un autre avantage sera aussi une juste rémunération d’une activité sous forme budget pour assurer un résultat optimum et échappera au chantage à l’emploi puisque l’objectif n’est plus alimentaire.
Quelques activités artistiques, scientifiques aussi échapperont, s’ils ne sont pas soumis à la production à tous prix, à la médiocrité, à différentes pressions. Plus encore l’expression d’un esprit apaisé
Le monde de l'entreprise connait bien ces méthodes, qui sont traduites par l'expression "esprit d'entreprise",  sauf que nous imaginons la motivation de ceux qui l'imprime.
Économies aussi grâce à la simplification administrative d'un système basé sur le « Fond d' Existence Universelle» (FEU).
Libération par le choix de ses activités, neutralisation de l'effet frustrant du bénévolat associatif, humanitaire, créatif culturel ou scientifique, non reconnu.
Ce préambule pose les bases pour les propositions qui ne devraient pas manquer, puisqu'il s’agit maintenant de faire face de façon réaliste à la mise en place d'une organisation économique, une modélisation de type markovienne avec l’identification des obstacles qui ne manquerons pas de survenir pour atteindre les objectifs.
Bien sûr il faut lutter contre des croyances millénaires, comme par exemple celles qui ont animés les partisans de l’esclavage, comparable aux conditions de travail qui alimentent les partisans de l’emploi alimentaire, tirant quelquefois leur raisonnement dans des visions religieuses de la vertu par le travail, éloignée d’une véritable spiritualité de l’activité humaine.
Les ressources qui pourvoient à ce Fond et  doivent fonctionner comme une garantie, c’est bien sûr les Etats qui souscrivent à une charte et deviennent  les garants de ce droit inaliénable comme le décrit fort bien les droits de l’homme et du citoyen.
Reste à en élaborer le mécanisme qui alimentera  ce fond d’Existence, qui  part essence sera universel et destiné à satisfaire tous les besoins indispensables digne d’une vie d’humain pleinement épanouie.
Les besoins bien évidemment, compte tenu de la structure fiduciaire du fonctionnement de  notre économie, l’accès à certains biens de consommation sont accessible avec du papier monnaie, parce que la production de ceux-ci proviennent de société de droit privé. Leurs valeurs estimées par l’ensemble des investissement/coûts /charges /marge brute pour le produire.
Nous avons déjà là un élément de ce que pourrait servir à l’alimentation du Fond d’Existence. C’est-à-dire que quel que soit la production à valeur ajoutée (primaire, secondaire ou tertiaire), le montant de l’échange intègrerait  la part qui revient à l’organisme régulateur d’Etat gestionnaire de ce Fond.
L’infrastructure de proximité doit avec discernement, concourir à rendre prioritaire les besoins fondamentaux, qui restent d’ailleurs à identifier, à décrire.
Des lois comme la loi SRU, DALO, MOLE,  ont encore timidement été dans ce sens. Mais l’orientation est bonne dans la définition des besoins.
Comme je l’ai fait déjà remarquer la règle s’applique: un besoin engendre d’autres besoins.
D’où la nécessité de visualiser un  schéma conceptuel du « Besoin Fondamental d’Existence (BFE) »
En termes de survie, l’habitat et l’eau et la nourriture sont déjà des éléments majeurs. Ils contribuent à la sécurisation dans une situation donnée, d’extrême urgence.
Appliquer ces principes  de bon sens, dans une société organisée semblent ne pas perdre de son intérêt.
Petite  ou grande communauté, la vie s’articule toujours autour de ces besoins séculaires. La sécurisation par l’habitat a occupé une place prépondérance durant la longue histoire de l’humanité (voir ce sujet sur notre site FFALC «  la longue histoire de l’habitat »).
Je classerai donc ces besoins dans un premier jet de liste les besoins fondamentaux que la Fédération FALC appelle (HENSE) Habitat Eau Nourriture, Santé, Education, bien que la qualité de l’air, vitale, reste aussi une chose à surveiller sérieusement et prioritairement.
Appliquons la règle énoncée précédemment.
Pour ce qui est de l’habitat le site de la Fédération FALC à largement développé l’ensemble de ces besoins associés,  mais chacun aura compris que le point de départ ou la vie et où tout se construit,  est souvent  l’endroit où l’on vie. Combien de  maison d’artistes, découvreurs, hommes et femmes célèbres  avons-nous visité. Certaine d’ailleurs plus grande que d’autres (Versailles °J°).
Bien que ce besoin ne puisse se satisfaire uniquement par le fiduciaire de façon individuelle, la base  doit se réaliser et transiter au moyen de ce Fond d’Existence et doit donc se prévoir, se gérer, être garanti, protégé. L’interventionnisme de l’Etat garantissant la collecte et la redistribution du fond évalué, ses structures gestionnaires de proximité et les collectivités locales, pourraient jouer un rôle important dans ce schéma en assurant la bonne répartition de ce Fond d’Existence Universel.
Voilà pour ce qui est du mécanisme systémique.

Cela mérite bien sûr d’approfondir le fonctionnement dans les différents besoin, en  particulier celui du logement, il doit pouvoir être satisfait au moment de la demande. Mais le prévisionnel doit servir l’opérationnel, comme une épargne disponible, cela doit s’appliquer aussi dans le cas de la santé et l’éducation.
Le paradigme eau et nourriture gérer dans le quotidien de façon permanente.
Mais en tout état de cause le montant, les besoins doivent être maîtrisé en amont, sans négociations possibles, ni transferts.
Ce fonctionnement est Un Fond garanti par l’État, groupement d’Etats
Les différents droits du citoyen énoncés par l’ONU (Commissaire aux droits de l’homme, Le droit au logement : Le devoir de veiller à un logement pour tous, document thématique, CommDH/Issue paper(2008)1, 25 avril 2008), le Conseil de l’Europe met l’accent sur les responsabilités des États à subvenir aux besoins de leurs administrés, des recours existent, prévus pour que le citoyen en cas de défaillance de l’État agissent pour ses droits.
Peut-être va-t-il falloir revoir aussi l’organisation des bâtisseurs, le projet de loi  ALUR  Cécile Duflot devra intégrer ce fait, si ce concept de Fond d’Existence ou revenu d’existence mais qui dans cette dernière appellation, comme je l’ai démontré, n’est que pour la satisfaction des besoins très immédiat du quotidien, doit se mettre en place. Un lien doit être fait entre la demande d’un parcours de vie épanouie et le droit d’y parvenir.
L’analyse de la consommation, l'histoire monétaire et la démonstration de la complexité des politiques de stabilisation  sont des éléments d’appréciation pour évaluer le montant garanti de ce Fond d’Existence Universel.