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FORCE d'ACTIONS LIBRES et CITOYENNES

dimanche 9 septembre 2012

CUMULS DE MANDATS

Alors que François Hollande a promis l'adoption future d'une loi sur le non-cumul des mandats des députés, le site Francetvinfo dresse la liste de 339 députés cumulards qui siègent aujourd'hui dans la nouvelle Assemblée Nationale.

Si la disposition qui figurait dans le programme de campagne de François Hollande était appliquée, aucun parlementaire ne pourrait exercer simultanément un mandat d'exécutif local (maire, président de conseil général, etc.).




Chaque mois, en plus d’un salaire confortable de 7100€ plus une de 2750€ si cumul de mandats locaux

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/le-salaire-des-politiques-et-des-elus/depute.shtml

les députés jouissent d’une “indemnité de représentation” de 6412 euros, qu’ils dépensent sans le moindre contrôle -- et ce, alors même qu’ils nous demandent de nous serrer la ceinture. Mais ensemble, nous pouvons nous assurer que les élus ne se remplissent pas les poches avec l’argent de nos taxes!
Un budget de fonctionnement de 9128€ plus de nombreux avantages matériels, billet de train, d'avion
Certains députés dilapident l’argent public en séances d’hypnose, cadeaux de Noël et grands restaurants. Le député de l’Ardèche a été épinglé en mai dernier pour s’être payé des vacances en famille avec l’indemnité de représentation. Or le nouveau président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a promis une Assemblée “transparente, exemplaire, irréprochable”

Cet été, loin des caméras de télévision, les députés ont refusé de voter la réforme qui aurait garanti la transparence de leurs dépenses, à peine 24 députés sur les 145 présents ayant voté pour. Mais en œuvrant de concert avec des députés progressistes et les journalistes, nous pouvons dénoncer ces abus dans les médias et obtenir la réforme nécessaire pour que nos précieux fonds publics soient utilisés raisonnablement.

Les élus ont besoin d'un salaire, et peuvent avoir des dépenses légitimes comme des repas de travail, des réunions et des déplacements. Mais l'opacité crée la suspicion, et les dépenses forfaitaires, sans contrôles ni reçus, font suspecter de possibles détournements d'argent public. En période d'austérité budgétaire, c'est inacceptable.